Moukère & Moustiquaire (version un tantinet modifiée)
Au commencement à toute vitesse la transsubstantiation
des quantités d’énergie phénoménales en per
cutaient d’autres
Some milliards d’années plus tard
ceteris paribus des artistes
— femmes souvent —, transsubstantialisent
des éléments avec d’autres
de la tourbe en pigment évanescent
de la moustiquaire en voile des mots chantés en segments métaphysiques
Reconnu on aura dans le titre expositoire l’hallusion
à la chanson “Me and Bobby McGee” (Kris Kristofferson et Fred Foster)
lancée une première fois par Roger Miller 1969 mais la
version plus connue étant celle de Janis enre
gîs-trée la veille de sa mort, la veille de sa mort
1971
Alors l’émotion des paroles entra dir/e-ctement dans son(g)
hylémorphique corps (de Julie) → les sensations informant la matière (Aristote)
en sus existentiel qu’une chanson synthétise il se peut
en haïku memory elle tels
‘Freedom’s just
another word for
nothin’ left to lose’
‘Lord, I called him my lover,
I called him my man’
Un thème bis émerge, flottant sur la Mer d’Édéna :
Liberté & Amour soit le LA musiquant de Ju
Ainsi, transsubstantiation artistique, la moustiquaire de 30 mètres déployée dans la galerie symbolise
entre autres hyposthases un voile de mariée
Que signifie-t-il ?
Le voile mari(t)al est une chrysalide, pour un amour célébré, neuf, et un voile d’hivernage
closant protecteur, ou Or
Julie expose vide ce voile ; n’enfermant nul corps
Du cou comment ne pas penser à un clin d’œil inversé à
La Mariée mise à nu par ses célibataires même ? (je ne m’occupe que du titre)
Julie rêve de se barrer en courant dans la prairie limousine laissant les Ébahis célibs
par adoxe du vivre pour l’am et lib
et dans l’espace-temps idoine, ne pouvoir des autruis passer
Car Juli – Li Ju, n’est rien sans song
et tour de champ
PS. Julie Navarro, exposant à la galerie Liusa Wang (15/05/2021 – 22/07/2021), m’invite en ce temps déjà à mille-années lumière, pour écrire quelque chose ; quelque chose où je peux donner libre cours à ma liberté d’écrire, voire plus, me parlant de ses œuvres récentes. Et je me souviens que je fus jadis poète…
More infos: https://www.liusawang.com/exhibitions/bee-bobby-mc-leaf
Tout à ma réactivation réanimée, stimulée par l’intérêt de Julie, j’écris un autre poème dans le train, et, comme c’est grâce à cet impetus, je le donne ici :
Poème post-heideggerien (retouché un šuwayya)
geme dé place
tant devenu
in habit
in habitus hiatus ?
inhabituel
Et
je me demande,
pourquoi ?
Pourquoi bougé-je ?
pour quoi/qui faire ?
pour la première fois de ma
vie
j’ai vu l’homme connecter
la locomotive aux wagons
Six branchements, si mon souvenir est val id est
je me suis dit que je pourrais peut-être
faire ce métier, quel beau métier
accrocher les locomotives, les connecter
aux corps voyageurs
parfois je me dis
à quoi ça sert ?
À quoi cela sert-il ?
de se dép la/c/ss-er
non perturbé par
alt rui
l’autrui me fait halter attendre
dans l’ex
pectative (le paradoxe de l’attente c’est la hâte)
d’un toujours suspens
toujours tu le sais
l’autrui
alors
et ainsi
me prend dans son ru l’altrui
son cours
de sa vie
de combien de conn
ections ectiques à dix-
positions ?
dis-posons-nous
posons le dire
dans le dit
tentons le coup
le surcoup
Fucking hell!
tout matin comme un wagon
me râcle-orde
à l’écriture (Loco, ¿ esta loco ?)
dès que conn-ecté
c’est parti
me déplace sans bouger
c’est le fameux et trop peu
connu
Voyage imhmobile et sub
lime voi/e/x/t…
d’agar hagard
qui partir nous fait
du même toujours
Point
Fabrice Bothereau
En Une : Vue de l’exposition à la galerie Liusa Wang
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